Reproduction : trouvez le ou la partenaire idéal(e) pour votre chien

Les beaux jours sont de retour, les petits oiseaux chantent à nouveau, et tout à coup vient l’idée de faire se reproduire «Snoopy». Mais si du temps de nos aïeux, il suffisait de laisser faire la nature, de nos jours, envisager l’accouplement d’un chien est presque une affaire d’état.

Mais voilà que la décision est prise, alors les choses s’organisent. S’il ne s’agit pas d’un chien mais d’un chien de race mais de ce que l’on peut qualifier affectueusement de « croisé porte et fenêtre », les options sont innombrables. Pour commencer, la solution la plus simple est de faire appel aux contacts du vétérinaire de l’animal. Bien souvent, les maîtres désireux d’accoupler leur cher compagnon ne manquent pas de lui en faire part.

Visionner les petites annonces, que ce soit dans le journal local ou sur internet est également une bonne formule. L’éventail des possibilités est plus large, d’autant plus qu’il est possible de choisir le ou la fiancé(e) suivant la région dans laquelle il ou elle se trouve.

Pour organiser la saillie d’un chien de race disposant d’un pedigree et préserver les caractéristiques qui lui sont propres, il faut en revanche se rapprocher de la Société Centrale Canine (SCC), ou de l’élevage d’où il provient, dont le carnet d’adresses est souvent bien rempli. Mais là encore, il faut se préparer devoir ouvrir son portefeuille.

En effet, une saillie n’est pas gratuite dans ce cas. L’établissement d’un contrat écrit simplifie les choses pour les deux parties, afin d’éviter tout malentendu fâcheux. Les termes dépendent alors de ce qui convenu entre les maîtres. La coutume est que le maître de la femelle conserve les chiots, si aucune disposition particulière n’a été prise au préalable.

Dans tous les cas, si la première nuit d’amour entre Snoopy et Snoopette n’est pas concluante, une seconde saillie est généralement envisagée gracieusement. Là encore, une disposition particulière dans le contrat peut prévoir qu’il en soit autrement. Certains se contentent de négocier le fait de conserver un ou plusieurs chiots, suivant la valeur des origines de leur animal, d’autres préfèrent monnayer le bon déroulement de cette « petite affaire ». Cette dernière solution est d’ailleurs souvent choisie par les particuliers. Lorsqu’aucun professionnel n’est engagé dans l’histoire, il faut en général compter en moyenne 200 à 300 euros, tandis que par l’entremise d’un éleveur l’enjeu est d’environ 100 euros de plus.

C’est dans tous les cas à chaque propriétaire de définir les critères suivant lesquels il va sélectionner le ou la candidat(e) idéal(e), afin d’engendrer les plus beaux chiots que l’espèce canine n’ait jamais compter, ce qui est toujours le cas lorsque leur maître les regarde avec les yeux de l’amour.

Source : angelk