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    La Conure à front rouge, Conure à front orange, ou Aratinga canicularis

    Conure à front rouge, Conure à front orange, ou Aratinga canicularisLa Conure à front rouge, Conure à front orange, ou Aratinga canicularis, est originaire d’Amérique Centrale. Les Anglophones la connaissent aussi sous le doux nom de « Conure demi-lune » ( « Half-moon Conure » ). De tous les psittacidés du genre Aratinga, elle est la plus petite, puisqu’elle mesure 22 à 24 cm et pèse entre 70 et 80 g.

    Il en existe trois sous-espèces :

    • Aratinga canicularis canicularis, l’espèce nominale dont il est question ici, identifiée par Linnaeus en 1758
    • Aratinga canicularis clarae, identifiée par Moore en 1937
    • Aratinga canicularis eburnirostrum, identifiée par Lesson en 1842.

    Son plumage est d’un vert lumineux, la peau du contour de l’œil nue et jaune à jaune pâle. Une large tache orange orne son front, tandis que sa couronne est d’un bleu pétrole. Plus l’oiseau vieillit, plus la partie orange est visible. Une zone sombre apparaît aussi progressivement à la base du bec. Sa queue est plus longue que celle des autres Aratingas, ce qui lui permet de pouvoir effectuer de soudains demi-tours en plein vol. Son bec de couleur corne la distingue de sa cousine la Conure couronnée (Aratinga aurea), dont le bec est noir et avec qui elle est souvent confondue. Il n’y a pas de dimorphisme sexuel (aucune différence visible à l’oeil nu entre mâles et femelles), aussi un test ADN est-il nécessaire pour savoir à qui l’on a à faire.

    Conure à front rouge, Conure à front orange, ou Aratinga canicularisConure à front rouge, Conure à front orange, ou Aratinga canicularis

    A l’état sauvage, elle vit au sein de colonies pouvant atteindre une vingtaine d’individus (cf photo si-dessus à droite). La femelle niche dès le mois de décembre, qui correspond à la saison sèche sous les lattitudes de son milieu d’origine. Elle pond trois à cinq oeufs dans une cavité, le plus souvent creusée dans une termitière arboricole. L’envol des petits a lieu vers le mois de mai. C’est une période au cours de laquelle elle se montre relativement distante du reste du groupe, restant en couple et défendant son nid, y compris contre ses congénères à la recherche d’un site semblable. Les deux partenaires le préparent en creusant un tunnel dans la termitière.

    Conure à front rouge, Conure à front orange, ou Aratinga canicularisMais la nature est bien faite, car ce sont les termites qui parachèvent le travail. Dérangées par l’intrusion des oiseaux, elles murent le tunnel pour le séparer du reste de leur propre nid, ce qui offre aux Conures à front rouge une entrée privative sans plus gêner leurs voisines. L’entrée du nid de ces dernières se trouve généralement en bas à droite de la termitière, au niveau de la branche qui sert de support. Le tunnel remonte sur près de 25 cm au coeur de la structure avant d’arriver à une petite plate-forme qui en est séparée par un léger rebord. Celui-ci est destiné à empêcher les oeufs de chuter vers l’extérieur, d’une part, et barrer la route aux éventuels prédateurs, d’autre part.

    L’incubation dure environ 20 jours. Le mâle nourrit sa compagne, mais hors du nid. Pour cela, il l’appelle à intervalles réguliers afin qu’elle vienne consommer les aliments qu’il lui régurgite à une distance raisonnable, pour ne pas être repérés par les prédateurs, avant qu’elle ne retourne couver. Le soir venu, le couple se retrouve pour dormir dans le nid cependant.

    Une fois les oeufs éclos, les deux parents nourrissent les jeunes. Ils partent durant une ou deux heures à la recherche de nourriture, puis reviennent les alimenter à tour de rôle, avec 30 à 45 minutes d’intervalle, avant de partir à nouveau. Les juvéniles sont ainsi nourris cinq à six fois par jour. Ils prennent leur envol à environ trois semaines. Les parents nourriciers continuent leur oeuvre jusqu’à ce que le dernier d’entre eux soit parti, et au-delà. Une fois les oisillons envolés, le nourrissage se poursuit encore durant un mois ou deux, le temps d’achever le sevrage. Il est alors possible de voir l’ensemble de la petite famille de psittacidés se déplacer (entre mai et juin). Les familles rejoignent ensuite leur colonie d’origine, les petits deviennent indépendants.

    Cette Conure fait montre d’un tempérament audacieux et joueur. Elle peut apprendre quelques mots, ainsi que différents petits tours à partager avec son humain. En captivité, elle apprécie les figues, noix, baies et bourgeons, avec un mélange de graines pour Conures comme base de son alimentation. Elle a besoin de gruger régulièrement pour user son bec, mais se montre moins destructrice que ses cousines. Elle s’adapte assez facilement à son environnement, bien qu’elle puisse se livrer au picage. Elle adore escalalder dans toutes les positions possibles, explorer, toucher vec son bec ce qui l’entoure. Une cage spacieuse et une aire de jeu sont pour ainsi dire indispensables pour l’occuper, assorties d’un humain très disponible avec lequel elle pourra interagir. Ce n’est pas un oiseau très bruyant en règle générale. C’est l’une des variétés de conures les plus calmes. Son cri est une sorte de gazouilli assez rauque et grinçant.

    Cette espèce fait l’objet d’une menace mineure d’après la liste de l’UICN. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir une autorisation de détention pour l’acquérir. Elle est aussi aussi connue sous le nom de  » Conure de Petz  » .

    Conure à front rouge, Conure à front orange, ou Aratinga canicularis

    Sources :

    http://www.taenos.com/

    http://animal-world.com/

    http://www.birdchannel.com/

    http://www.acguanacaste.ac.cr/

    http://www.tropicalbirding.com/

    http://www.parrots.org/index.php/

    http://birding-the-costa.blogspot.fr/

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