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    Santé : l’hyperthyroïdie chez les chats domestiques, facteurs de risque et immunité

    Santé : l'hyperthyroïdie chez les chats domestiques, facteurs de risque et immunitéTout comme les humains, les chats ont une thyroïde, glande située à la base du cou qui régule toutes les hormones du corps. L’hyperthyroïdie entraîne à long terme une tachycardie (accélération des battements du cœur), une perte de poids intense dûe à un transit accéléré, des tremblements, des sautes d’humeur, un trop plein d’énergie. Elle aussi souvent responsable d’un appétit plus développé que la normale car le corps consomme plus d’énergie, donc l’animal doit manger plus.

    Une hyperthyroïdie peut être déclenchée par un terrain auto-immun (maladie de Basedow). Ce sont alors les anticorps anti-récepteurs de la TSH, ou R-TSH, qui signent la maladie. Un nodule toxique dans la glande thyroïde qui produit alors trop d’hormones et sature le corps peut aussi en être responsable, ou simplement une glande thyroïde qui fonctionne « trop bien » . En l’occurrence, nous allons évoquer aujourd’hui les choses du quotidien qui peuvent favoriser le développement d’une hyperthyroïdie chez le chat.

    Santé : l'hyperthyroïdie chez les chats domestiques, facteurs de risque et immunitéUne étude a été menée concernant 379 chats atteints d’hyperthyroïdie, en parallèle avec 351 chats sains. Leurs propriétaires ont été interrogés à propos de leur quotidien : litière, alimentation, race, localisation géographique, antécédents médicaux et facteurs démographiques. Les conclusions sont pour le moins étonnantes, puisqu’elles ont notamment révélé qu’un chat utilisant une litière a trois fois plus de risques de développer une hyperthyroïdie. De plus, s’il mange des aliments en boîte (pâtées, terrines, etc), ce risque est encore multiplié par deux. Si l’on ajoute à cela les anti-parasitaires, qui eux aussi sont un facteur de risque, cela commence à chiffrer.

    Deux races semblent cependant moins enclines à être atteintes par la maladie : les Siamois d’un côté, les Himalayens de l’autre. Les origines lointaines de ces deux types de félins seraient l’une des raisons possibles, même si cela n’a pas été prouvé de façon absolue. D’ailleurs, aucun chat de l’étude appartenant à l’une de ces races n’a développé d’hyperthyroïdie, à court ou long terme. Des recherches doivent être conduites pour déterminer les critères d’immunité de celles-ci, mais aucune précision quant à la date ou le lieu n’a été donnée jusqu’à présent.

    Une hyperthyroïdie peut avoir des conséquences graves sur le cœur en particulier (l’usage de bêta-bloquants est courant pour ralentir le rythme cardiaque et éviter les malaises) et entraîner de l’hypertension dans un cas sur quatre environ, elle n’est pas à prendre à la légère. Il peut également arriver que le chat développe une exophtalmie, lorsque l’œil sort de son orbite. Son alter ego, l’hypothyroïdie, est tout aussi dangereux, puisque sa conséquence est de ralentir l’organisme. Prise de poids, perte d’appétit, et dépression sont tout autant de symptômes révélateurs. Si vous avez le moindre doute, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire, qui fera les examens nécessaires.

    Santé : l'hyperthyroïdie chez les chats domestiques, facteurs de risque et immunité

    Sources :

    swapmagic

    http://petwebinars.co.uk/

    http://petwebinars.co.uk/

    http://onlinelibrary.wiley.com/

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