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    Alimentation : le déroulement du sevrage chez les perroquets

    Alimentation : le déroulement du sevrage chez les perroquetsLes perroquets juvéniles doivent être sevrés en douceur, qu’ils soient nourris par leurs parents (EPP) ou à la main (EAM). Cela permet d’opérer idéalement la transition entre leur état d’oisillon et celui d’immature.

    Nous ne voulons pas encourager le nourrissage à la main lorsqu’il n’est pas pratiqué par des professionnels. Il s’agit d’une méthode délicate, qui doit être utilisée en toute sécurité pour l’oiseau. Mais le nombre croissant et alarmant de psittacidés vendus trop jeunes à des particuliers n’ayant aucune expérience en la matière nous pousse à réagir, dans l’unique souci de leur permettre de mener à terme le travail bâclé par un vendeur trop pressé.

    Lorsque le petit est nourri à la main, outre les conseils de base donnés lors de l’achat, il faut avant tout surveiller l’aspect du jabot. Lorsque celui-ci est presque vide, il faut apporter une nouvelle ration de pâtée. Ce n’est pas à la main nourricière de choisir quand il est temps de cesser. C’est le perroquet qui va de lui-même, progressivement, refuser la seringue au fil des repas. Il va commencer à refuser cette becquée artificielle pour courir jouer plus loin. C’est alors qu’il est possible d’entamer la phase de sevrage, en lui proposant parallèlement d’autres aliments plus consistants.

    Alimentation : le déroulement du sevrage chez les perroquetsChaque matin, lorsque le jabot est vide, le petit doit être pesé. Consigner méticuleusement le poids indiqué par la balance et la quantité de pâtée ingérée à chaque repas permet de surveiller la courbe de croissance. La prise de poids est bon signe, la perte à surveiller de près. Ce n’est que lorsque votre perroquet sera passé de lui-même à deux nourrissages à la main par jour que vous saurez qu’il a atteint sa prise de poids maximum. Il commence ensuite à en perdre un peu, plus encore lors de son premier envol, qui va lui demander un maximum d’énergie disponible pour compenser les faiblesse des muscles des ailes encore peu développés. Cette perte avoisine les 10 à 25 %.

    Un juvénile bien nourri est rond et grassouillet. Cette graisse de bébé va progressivement fondre et le corps s’élancer au fil de la croissance. Il ne faut pas forcer l’oiseau à manger à la main alors, car cette étape est normale dans son évolution, il grandit. Après le premier vol il reprend une partie du poids perdu, puis finit par se stabiliser.

    Certains offrent des aliments solides à leurs psittacidés juste avant le premier envol. Ils considèrent que s’ils avaient été élevés par les parents, ils n’y auraient pas eu accès avant d’être capable de voler pour quitter le nid. En captivité, cela se discute. L’apport alimentaire artificiel étant moins riche et varié que celui pouvant être proposé par une maman perroquet, il est tout de même préférable de laisser à la disposition des jeunes de quoi expérimenter leurs  » goûts culinaires  » , sachant que tout ce qui aura été goûté avant le sevrage restera ancré en eux toute leur vie durant, influençant leurs choix alimentaires futurs. D’où l’importance d’apports variés.

    Peu à peu, vous pourrez définir quels sont les aliments à leur goût et ceux qui ne le sont pas. Dans tous les cas, continuez à proposer régulièrement ceux qui ne leur plaisent pas pour leur donner une chance de les apprécier en laissant une plus grande part de ceux qui leur plaisent, car cela évolue tout au long de leur vie.

    Cependant, certaines problématiques laissent les novices perplexes. L’une d’entre elles est qu’un oiseau qui a faim puisse ne pas manger jusqu’à avoir ce qu’il réclame. Il peut parfaitement réclamer ouvertement une ration de pâtée et se jeter sur sa nourriture  » de grand  » juste après l’avoir ingurgitée.

    Lors du sevrage, les épis de maïs frais ont un double intérêt, ludo-gustatif. L’oiseau commence par marcher dessus ou le mâchouiller, avant de s’apercevoir qu’il est comestible et se dire enfin qu’en plus il aime ça. C’est aussi le cas des cosses de petits pois. Le côté ludique participe à sa découverte alimentaire du monde, ainsi qu’à l’éveil de ses sens. Une purée de patates douces, courgettes bouillies, carottes, ou encore des pommes hachées sont très appréciées en général.

    Ne forcez jamais le sevrage. Gardez à l’esprit que dans la nature, un jeune perroquet est encore nourri par ses parents longtemps après avoir quitté le nid. Cela n’a donc rien d’anormal ou inquiétant.

    Alimentation : le déroulement du sevrage chez les perroquets

    Sources :

    http://www.scas.org.au/

    http://www.avianweb.com/

    http://www.birdchannel.com/

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