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    Les facteurs humains à l’origine de troubles du comportement chez le perroquet

    Les facteurs humains à l'origine de troubles du comportement chez le perroquetNous avons abordé dans la première partie de ce sujet, les origines environnementales et matérielles des troubles du comportement des psittacidés. Mais comme nous allons le voir ici, il existe également des causes humaines responsables de ces troubles.

    En effet, les propriétaires de perroquets ont souvent des attentes démesurées concernant leur protégé. L’achat étant souvent basé sur un coup de cœur plus que sur une décision mûrement réfléchie, les gens rentrent chez eux avec une créature dont ils ignorent tout. Génétiquement, les psittacidés sont des animaux sauvages, qu’ils soient nés dans la nature ou en captivité. Ils n’ont pas conscience d’être la « propriété » de quelqu’un ou même des animaux de compagnie.

    Les facteurs humains à l'origine de troubles du comportement chez le perroquetContrairement à une idée reçue, ils ne sont pas comme les chiens, qui nous perçoivent en quelque sorte comme des « êtres supérieurs ».

    Les perroquets sont gros (du moins pour certains), bruyants, très sociables et particulièrement doués pour tout détruire avec la complicité de leur bec. Ce ne sont ni de petits humains à plumes, ni des chiens avec des ailes, et encore moins des enfants de substitution. Or, de nombreux malentendus circulent au sujet de ce qui usuel chez ces oiseaux ou pas.

    La véritable question est de trouver qui pose problème en réalité. Il existe des comportements normaux chez les perroquets, qui ne doivent pas être confondus avec des troubles. Gruger fait partie de leurs activités naturelles par exemple. Le reste n’est qu’une question d’interprétation. C’est le propriétaire qui perçoit cela comme dérangeant : dès lors, c’est le problème de ce dernier. Les problèmes entre humains expliquent quelquefois aussi la situation. C’est le cas par exemple lorsque l’humain de référence se cache à peine pour se vanter d’être le seul à pouvoir toucher la bête à plumes, disant que celle-ci « déteste » sa femme. L’homme a parfois des difficultés à réprimer son hostilité, et il est quasiment impossible alors pour un étranger de passer outre et atténuer l’agressivité du psittacidé. Si le propriétaire ne veut pas faire cesser cette aberration, rien ne peut changer.

    Les facteurs humains à l'origine de troubles du comportement chez le perroquet

    La source la plus courante de troubles du comportement aviaires est le manque de maîtrise des détenteurs. Ces derniers ne fixent pas de règles lorsque l’animal est jeune et sans repères, tous les excès sont tacitement permis. L’ennui est que ces mêmes personnes veulent ensuite se débarrasser de leur compagnon lorsqu’il vieillit, sous prétexte que ce n’est pas un « bon » animal de compagnie. Pourtant, il est évident qu’un perroquet ne peut savoir comment adopter les bons comportements à nos côtés si on ne les lui apprend pas. Il faut parfois trouver la cause sous-jacente du comportement déviant, liée au maître et à son manque de contrôle, plutôt que se focaliser sur des symptômes qui n’apportent aucune solution. Ignorer le mal ne résout rien et à terme risque de compliquer la donne.

    L’humain doit avant tout se positionner en tant que décisionnaire aux yeux de son oiseau, ne plus l’autoriser à décider s’il peut ou non aller sur son épaule, sortir ou pas de sa cage. En l’éduquant, le détenteur pourra lui apprendre à monter et descendre de sa main. L’oiseau est apte à apprendre cela grâce à de courtes leçons quotidiennes données dans la bonne humeur sur un terrain neutre. Il ne doit pas se trouver dans un lieu ou il se sent dominant pendant ces séances, et chacune doit s’achever sur une note positive.

    La neutralité du lieu d’apprentissage est essentielle lorsqu’il s’agit d’oiseaux agressifs, pour les déstabiliser. Les agresseurs se montreront moins téméraires pour pincer s’ils ne maîtrisent pas leur environnement. Ce sont des animaux-proies dans la nature, ce que leur instinct se chargera alors de leur rappeler. C’est pour cela notamment qu’ils sont si calmes lors des visites chez le vétérinaire. Le travail dans ces conditions permet d’avoir une position idéale dans une relation de maître à élève et facilite l’apprentissage. Lorsque ces petits réglages prendront forme, il sera alors possible d’ajuster peu à peu le comportement du perroquet. C’est une étape incontournable sur le chemin de la sagesse.

    Les facteurs humains à l'origine de troubles du comportement chez le perroquet

    Sources :

    https://iaabc.org/

    http://www.silvio-co.com/

    http://parrotoutreachsociety.org/

    http://eclectusparrotbreeders.com/

    https://wingsnpaws.wordpress.com/

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