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    Santé : les maladies partagées par l’homme et le perroquet

    Santé : les maladies partagées par l'homme et le perroquetNous avons à cœur de partager tout ce qui est possible avec nos perroquets. Hélas, certaines maladies en font partie. Nous allons tenter de les évoquer ici. Dans ce sujet, nous allons en effet aborder les maladies transmissibles à l’homme par le perroquet, celles que nous pouvons transmettre à nos oiseaux et enfin, nous traiterons celles qui nous sont communes.

    I/ Les maladies transmissibles à l’homme par le perroquet

    La psittacose : en 1890, on a observé pour la première fois l’ornithose en Europe. La psittacose, aussi appelée Chlamidiose, est l’une des quatre formes d’ornithoses. C’est une affection communément associée aux oiseaux, et notamment aux perroquets. Lorsqu’un psittacidé est contaminé, l’homme peut contracter cette maladie en inhalant la poussière de ses plumes. Les symptômes ressemblent à ceux de la grippe, avec toux et rhinite. Cela peut aller jusqu’à la pneumonie dans certains cas. Il y a sept génotypes connus, tous pouvant être transmis à l’humain. La psittacose semble plus répandue dans les pays industrialisés, à cause de l’importation d’oiseaux exotiques.

    Santé : les maladies partagées par l'homme et le perroquetAux États Unis, une centaine de cas sont déclarés chaque année et une personne par an en meurt. Il est possible de se protéger des animaux atteints en portant un masque et des vêtements de protection que l’on retire ensuite. Il n’existe aucun vaccin pour l’homme. Seule la tétracycline semble agir pour prévenir ou soigner cette affection. Ce médicament est vendu sur Internet sans ordonnance, car cette dernière n’est pas nécessaire dans tous les pays. Avant que ce traitement n’existe, 15 à 20% des humains touchés par la maladie mourraient. N’hésitez pas à en parler à votre médecin si vous pensez être contaminé.

    Les microspores : ils provoquent des infections rénales et intestinales chez les psittacidés et leur excrétion les rend potentiellement dangereux pour l’homme, même si cela n’a pu être démontré avec certitude. Ce sont des parasites intracellulaires. Les cas d’infection des psittacidés sont peu fréquents et ont essentiellement été observés chez l’inséparable, la perruche ondulée, l’éclectus et l’Amazone à front jaune. Les études se poursuivent pour connaître l’effet des microspores sur l’homme.

    La salmonellose : elle désigne un groupe d’infections (typhose, paratyphose, pullorose) provoquées par les bacilles de la salmonelle. Les perroquets en sont fréquemment atteints. En 1981, on les a détectés chez des gris du Gabon, des inséparables, des aras, des loris, des perruches à collier et des calopsittes.

    L’alvéolite : l’alvéolite se nomme aussi « maladie de l’éleveur ». Il s’agit en fait d’une inflammation des alvéoles, qui provoque des allergies. La contagion se fait par inhalation à partir des poussières d’excréments et de plumes, lorsqu’elle est d’origine aviaire.

    II/ Les maladies pouvant être transmises par l’homme au perroquet

    La Candidose : cette maladie est causée par une levure nommée Candida albicans, qui touche principalement le bec et le jabot. Elle est courante chez les jeunes oiseaux, surtout s’ils ont été élevés à la main (EAM), et les germes peuvent être contenus dans la salive humaine ou se déposer sur les mains. Elle se traduit par une pellicule crémeuse qui tapisse la cavité buccale. Il faut donc veiller à soigneusement se laver les mains avant de manipuler l’oiseau, maintenir la cage et ses accessoires propres, et ne pas faire entrer notre salive en contact avec la nourriture du perroquet.

    Santé : les maladies partagées par l'homme et le perroquetL’aspergillose : elle se transmet à l’homme par l’air, à travers l’inhalation de spores. En cas de problèmes respiratoires, il faut toujours vérifier s’il ne s’agit pas d’aspergillose. Cette maladie est rarement détectée à ses débuts. Elle est particulièrement difficile à soigner chez le psittacidé, au point que son évolution rapide mène souvent à la mort. Aussi, est-elle souvent diagnostiquée après la mort. Chez les personnes dont le système immunitaire est fragilisé, les conséquences peuvent être particulièrement sérieuses. C’est un champignon véhiculé par la terre, les plantes et les déchets en décomposition, qui touche les perroquets vivant dans des conditions insalubres. Elle peut aussi passer par les graines de tournesol de mauvaise qualité, qui n’ont pas subi le temps de séchage souhaité. Passer les graines de tournesol des psittacidés au four micro-ondes trois minutes à puissance moyenne tue le champignon.

    Autres : il existe aussi des allergies générées par les plumes et les déjections aviaires. En effet, la poudre déposée sur le plumage de nos perroquets pénètre dans les voies respiratoires, ce que tous les organismes humains ne peuvent pas tolérer. L’inhalation ou le contact des plumes peut aussi causer asthme, rhinites et trachéites. Ce que l’on nomme la « maladie des éleveurs d’oiseaux » découle aussi de la pénétration de poudre de plumes et poussières d’excréments d’oiseaux dans les voies nasales. La conséquence est une pneumopathie, dont les corthicoïdes viennent en général à bout rapidement. Les champignons, gales et teignes sont particulièrement contagieux.

    III/ Les maladies communes non contagieuses

    Le Giardiasis : cette affection est due à un protozoaire parasite, le Giarbla lamblia. Il est souvent présent dans l’eau de ville et suspecté d’être destiné à devenir une cause importante de problèmes de santé à l’avenir, tant chez les oiseaux que chez les gens. Il est assez difficile à détecter. Il n’est pas certain que ce parasite soit contagieux, mais le meilleur moyen d’y échapper reste d’utiliser de l’eau de source en bouteille pour vous abreuver ainsi que pour votre ami à plumes.

    Les mycoses, grippes et maladies humaines virales : elles présentent également certains risques pour nos pensionnaires à plumes. Dans ces moments, les câlins rapprochés et bisous sont peu recommandés.

    Les maladies partagées par l'homme et le perroquet

    Sources :

    http://azeah.com/

    http://www.jstor.org/

    http://books.google.fr/

    http://www.netwellness.org/

    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/

    http://onlinelibrary.wiley.com/

    http://www.ecohealthypets.com/

    https://blogs.scientificamerican.com/

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