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    Les outils de perception chez les chevaux

    Les outils de perception chez les chevauxLes outils de perception des chevaux sont particulièrement affûtés. Ces animaux sont très sensibles aux changements pouvant survenir dans leur environnement. A l’état sauvage, c’est par ce moyen qu’ils parviennent à garder la vie sauve.

    La vue
    La vue est le sens le plus important chez les équidés. Ces derniers ne sont pas menacés par des prédateurs aériens, mais terrestres. De ce fait, leur vision panoramique s’explique aisément. Les yeux sont placés sur les côtés, relativement en arrière sur le crâne. Chacun peut pivoter sur son axe simultanément avec l’autre, grâce aux sept muscles qui lui sont reliés. Leur capacité est accrue par les mouvements de la tête et de l’encolure. Leur physiologie est très particulière, tant par la taille que par la forme. Les yeux des chevaux sont en effet les plus grands de tous les animaux vivants. Les rétines sont assymétriques.

    L’ouïe
    Le sens de l’audition des chevaux est plus étendu que le nôtre. Ils parviennent même à ressentir les ondes séismiques qui précèdent les tremblements de terre. Leurs oreilles s’orientent indépendamment l’une de l’autre en fonction de l’origine des sons. Elles peuvent opérer une rotation à 180 ° en utilisant dix muscles. Ceux qu’ils perçoivent le mieux se situent entre 7 dB et 16 kHz. Il n’est donc pas nécessaire de crier pour se faire entendre. Mais chez les équidés, la vue intervient davantage que l’ouïe dans la prévention et l’identification des sources de danger potentielles.

    Les outils de perception chez les chevauxLe toucher, la pression et la thermo-réception
    La sensibilité tactile court pratiquement tout le long du corps des chevaux. Cependant, ils n’aiment pas être touchés au niveau des oreilles. Les scientifiques en ont trouvé la raison. La base des crins raides a une innervation sensorielle, surtout ceux situés à proximité des lèvres, naseaux et yeux. Ils parviennent à sentir une mouche posée sur un crin. C’est cette sensibilité particulière qui permet aux cavaliers de guider leur monture uniquement grâce à la pression des jambes. Hélas, c’est aussi ce qui explique que certains chevaux qui ont été montés notamment en club, de façon intensive, perdent une partie de cette sensibilité.

    Le goût et l’odorat
    Chez ces mammifères, le goût et l’odorat impliquent trois sortes de récepteurs : l’extrémité des nerfs olfactifs de la cavité nasale, l’organe voméronasal et les papilles gustatives. C’est un sens dont l’acuité est supérieure à la nôtre, mais inférieure à celle des chats et chiens. Les chevaux identifient leurs congénères grâce à leur odeur et peuvent aussi détecter la présence d’un médicament dans leur nourriture. Étonnamment, certains ont une peur qui semble souvent irrationnelle pour certaines odeurs. Les plus fortes, comme celle des cochons, sont généralement visées. Les saveurs douces et salées ont un succès particulier. En revanche, ils n’ont pas l’instinct de se nourrir de ce qui est le plus équilibré pour eux. Leur choix se base uniquement sur le goût et la texture. Aussi préfèrent-ils les jeunes pousses aux plantes matures. Cependant, ils évitent le plus souvent les plantes toxiques.

    Les outils de perception chez les chevaux

    Sources :

    http://cwildlife.blogspot.fr/

    http://stablemanagement.com/

    « Horse behavior », George H. Waring

    http://www.extension.org/pages/Horse_Senses

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