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    L’influence de notre stress sur les chevaux à l’étude

    L’influence de notre stress sur les chevaux à l’étudeAu contact d’un cheval, nous émettons parfois des signaux de peur ou de détresse. Si ces derniers sont involontaires, voire inconscients, leur impact sur le comportement des équidés peut avoir des conséquences désagréables. En octobre 2014, le résultat de travaux menés au Canada à ce propos ont été publiés.

    A l’heure actuelle, aucune étude n’avait encore été menée pour déterminer si un cheval pouvait faire la différence entre un humain stressé sur le plan physiologique (après un exercice intense notamment) ou un autre psychologiquement stressé (par la peur par exemple).

    Les travaux entrepris y ont remédié. Ils ont porté sur un groupe de 10 chevaux laissés en liberté dans un manège et mis en présence de différents signaux émis par l’Homme. Quatre personnes ont successivement été introduites dans cette enceinte les yeux bandés, afin que les animaux ne puissent pas juger de leur état d’esprit au travers de leur regard ou de toute autre expression faciale.

    L’influence de notre stress sur les chevaux à l’étudeLe premier candidat présenté était calme et à l’aise avec les chevaux, le second venait d’être soumis à un exercice portant son rythme cardiaque à 70 %, le troisième psychologique stressé par la présence de chevaux et le quatrième était inexistant (pour établir la fréquence cardiaque et le comportement en l’absence de stimulation humaine).

    Les scientifiques ont ensuite attentivement observé la posture des équidés, leur marche, la position de leur tête par rapport au garrot, la distance et l’orientation maintenues par rapport à l’Homme. Un cardiofréquencemètre posé sur les animaux et les humains durant l’expérience est venu ajouter des données supplémentaires.

    Il est apparu que la peur ressentie chez l’humain entraînait une diminution du rythme cardiaque de l’animal. Face une personne psychologiquement stressée, les chevaux se déplaçaient plus lentement et ils maintenaient leur encolure plus bas en présence de sujets physiquement ou psychologiquement stressés.

    Les chercheurs ont pu en déduire que dans l’ensemble, les chevaux semblent moins stressés lorsqu’ils sont confrontés à un humain qui a peur ou vient de pratiquer une activité physique que face à une personne calme. C’est la raison pour laquelle un cheval mis au contact d’une personne craintive ou mal à l’aise ne représente aucun risque particulier si des précautions de sécurité normale sont employées.

    Dans toutes les situations évoquées, le rythme cardiaque du sujet humain a d’ailleurs progressivement diminué, pourvu que le cheval ne lui tourne pas le dos. Cela vient étayer de façon scientifique la nature si particulière des liens pouvant se tisser entre le noble destrier un handicapé, un enfant ou une personne âgée.

    L’influence de notre stress sur les chevaux à l’étude

    Sources :

    Journal of Veterinary Behavior: Clinical Applications and Research, publication d’octobre 2014

    http://www.petpartners.org/

    http://blog.horze.com/

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