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    Alimentation et santé : glucides, surpoids et diabète félin

    Alimentation et santé : glucides, surpoids et diabète félinChez les félins comme chez l’Homme, le surpoids est un problème et les cellules graisseuses produisent une substance qui bloque la résistance à l’insuline. Il est alors question de diabète de type 2.

    Ce type de diabète est le plus répandu chez les chats. L’organisme de ces derniers étant prévu pour utiliser les protéines et les graisses plutôt que les hydrates de carbone pour produire de l’énergie, leur corps est incapable de recycler le sucre présent dans leur alimentation si cette substance est présente à un degré trop important.

    Une proie telle qu’un oiseau ou une souris contient 2 à 5 % de glucides, là où l’alimentation industrielle sèche en contient 35 à 70 %. Tous les glucides excédentaires sont ainsi stockés par l’organisme de nos animaux sous forme de graisse, ce qui fait peu à peu augmenter la part de cellules graisseuses dans le corps, favorisant le développement de la résistance à l’insuline et du diabète de type 2.

    Certes, les glucides ne sont pas seuls en cause dans la prise de poids chez nos compagnons, puisque tout ce qui arrive en sus de l’apport alimentaire quotidien nécessaire va également favoriser le stockage de la graisse. Cela implique d’emblée de proposer des doses correspondant réellement à leurs besoins, ce qui doit être déterminé suivant l’aliment choisi.

    Alimentation et santé : glucides, surpoids et diabète félinAlimentation et santé : glucides, surpoids et diabète félin

    La question est alors de savoir pourquoi les fabricants ajoutent des substances responsables de gros problèmes de santé dans les aliments industriels destinés à nos animaux ? Certaines formes d’hydrates de carbone peuvent être converties en énergie par les chats, mais la part de protéines et de graisses nécessaire à leur organisme doit être largement supérieure à celle nécessaire pour des chiens.

    Mais les hydrates de carbone coûtent moins cher que la viande pour un résultat plus ou moins équivalent, aussi les fabricants en usent-ils volontiers. Il serait par ailleurs impossible de fabriquer des croquettes sans en inclure dans les ingrédients. Certains aliments pour animaux vont jusqu’à intégrer des féculents, notamment des pommes de terre et des bananes, que nos animaux sont totalement incapables de digérer.

    L’indice glycémique et les valeurs de la charge glycémique doivent impérativement être pris en compte dans le choix des aliments chez les chats diabétiques ou en surpoids. Cela permet de déterminer la vitesse et le taux d’impact sur la montée de sucre. Les farines de céréales, le riz, le blé, le maïs, l’orge et l’avoine comptent parmi les produits les plus riches glucides qu’un chat puisse recevoir. Leur apport doit donc être limité. Si le diabète félin n’est pas encore aussi bien cerné que ne l’est celui des humains, une chose reste certaine à l’heure actuelle, l’apport en glucides doit être contrôlé et limité aux valeurs les plus basses possible. A faibles doses (c’est à dire au plus près de 5%), les glucides sont généralement bien tolérés par la plupart des animaux.

    Alimentation et santé : glucides, surpoids et diabète félin

    Sources :

    http://www.catinfo.org/

    http://www.peteducation.com/

    http://endocrinevet.blogspot.fr/

    https://thekittycorner.wordpress.com/

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