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    L’alimentation du furet : proies mortes, viande ou croquettes, le dilemme

    L'alimentation du furet : proies mortes, viande ou croquettes, le dilemme300 av. JC, le furet était nourri avec les restes de la chasse. Rongeurs, oiseaux, amphibiens et poissons lui assuraient une alimentation carnée riche en protéines. De nos jours, son menu repose de plus en plus sur des croquettes. Mais nombre de spécialistes pensent que cela génère certaines pathologies.

    Son anatomie en fait à la base un carnivore dans un sens plus strict que pour le chat. Il a une digestion lente (3H en moyenne) et mauvaise. De ce fait, il a besoin d’une nourriture très riche et de bonne qualité. Il a surtout besoin de protéines d’origine animale, qui apportent des acides aminés essentiels. Les lipides jouent également un grand rôle, puisqu’ils ont une grande valeur énergétique et apportent des acides gras. A titre de comparaison, le gras de poulet est de meilleure qualité que celui du bœuf.

    L'alimentation du furet : proies mortes, viande ou croquettes, le dilemmeChaque jour l’animal consomme ce qui lui permet de couvrir ses besoins énergétiques. S’il y a plus de lipides que de protéines, la carence en protéines est assurée.
    Compte tenu des problèmes liés à l’alimentation des furets en captivité, certaines précautions s’imposent. Certains vétérinaires en arrivent même à déconseiller les aliments secs pour chat ou chaton, car les protéines végétales qu’elles contiennent remplacent en grande partie les protéines animales (plus coûteuses). Or cela n’est pas adapté et dangereux pour les mustélidés.

    Contrairement à ce que nous pourrions penser, il semble que des proies mortes telles que poussins, souris, rats, cailles et autres offrent une alimentation plus complète et équilibrée. Les couvoirs en proposent.

    L’autre solution est le « Barf », qui se présente sous la forme d’un steak haché congelé fabriqué à partir de volaille broyée. Il est possible d’en trouver en supermarché ou dans certains magasins d’aliments surgelés.

    Quel que soit le mode d’alimentation choisi, si les croquettes sont privilégiées, elles doivent être de qualité supérieure. De plus, un apport régulier de viandes diverses procure un complément alimentaire (lapin, caille, cheval, volaille, etc.). Les abats de poulet (cœur ou gésier), le jaune d’œuf, et la moelle crue sont à donner occasionnellement. Mais attention, alimentation carnée signifie « à base d’animaux entiers », même broyés. La viande telle que nous la consommons n’est en effet pas adaptée en tant qu’aliment complet pour un furet.

    Les aliments congelés doivent être décongelés au réfrigérateur. De plus, il ne faut pas les recongeler si la chaîne du froid a été coupée, ou les conserver trop longtemps une fois décongelés. Enfin, il faut retirer les restes pour éviter le développement de germes.

    Néanmoins, on peut nourrir un furet avec des croquettes. Je l’ai pour ma part toujours fait avec les miens depuis une quinzaine d’années déjà, sans avoir à déplorer de désagréments particuliers. J’ai toujours utilisé des croquettes haut de gamme pour chaton, vendues en animalerie, en alternant les saveurs. Il suffit d’apporter un complément animal dans leur alimentation.

    Nous espérons  que ces éléments d’information permettront à chacun de faire un choix en connaissance de cause, pour apporter le meilleur à son furet, ce qui est notre but commun.

    L'alimentation du furet : proies mortes, viande ou croquettes, le dilemme

    Source : angelk

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