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    La tortue géographique commune, Graptemys geographica (alimentation, maintenance, comportement)

    La tortue géographique commune, Graptemys geographica (alimentation, maintenance, comportement)La tortue géographique commune, Graptemys geographica, doit son nom aux dessins visibles sur sa tête et sa carapace, qui ne sont pas sans rappeler ceux figurant sur les cartes topographiques. Elle vit dans les eaux douces du Québec, d’Alabama, d’Arkansas et du Mexique, préférant les grands cours d’eau et les lacs aux étangs et aux ruisseaux.

    Il en existe treize sous-espèces :

    • Graptemys geographica (l’espèce de référence dont il est question ici)
    • Graptemys barbouri
    • Graptemys caglei
    • Graptemys ernsti
    • Graptemys flavimaculata
    • Graptemys gibbonsi
    • Graptemys kohnii
    • Graptemys nigrinoda
    • Graptemys oculifera
    • Graptemys ouachitensis
    • Graptemys pseudogeographica
    • Graptemys pulchra
    • Graptemys versa.

    La tortue géographique commune, Graptemys geographica (alimentation, maintenance, comportement)La tortue géographique commune est de taille moyenne et compte parmi les variétés les plus répandues en captivité. La femelle mesure 27 cm environ, le mâle quant à lui n’excède généralement pas 16 cm. Sa carapace vert olive est agrémentée de lignes jaune pâle qui forment des dessins concentriques. Chez les sujets les plus âgés, les marques sont moins visibles. A la base de son cou, sur les côtés, ces dessins forment un « j » qui se recourbe vers la tête. La pigmentation peut être plus sombre chez les femelles. Une tache postorbitale triangulaire et aux pointes arrondies est visible. Le plastron est jaune, marqué d’une tache sombre au centre, qui suit la jonction des écailles (cf photo ci-dessous à gauche). Cette marque s’estompe avec l’âge.

    Avide de soleil, elle s’expose volontiers au grand jour lorsque le temps s’y prête. Elle vit au sein d’un groupe pouvant compter jusqu’à une trentaine d’individus. Cela lui permet de se sentir en sécurité. Etant donné sa méfiance naturelle, la présence de congénères contribue aussi à augmenter son degré de vigilance lorsqu’une menace est présumée. Dès lors, le premier signal d’alerte donné par le plongeon de l’une d’entre elles entraîne un mimétisme en chaîne chez les autres. Une hiérarchie se met en place. Les adultes se trouvent au sommet de celle-ci, ce qui leur donne entre autres privilèges celui de profiter des meilleures places au soleil. Les juvéniles quant à eux sont les moins bien lotis.

    La tortue géographique commune, Graptemys geographica (alimentation, maintenance, comportement)Cette tortue a besoin d’espace. Les juvéniles se contentent d’un petit bac de 80 litres, avec 7,5 à 15 cm de profondeur dans la partie immergée et une plage solide couverte de sable à moyen ou gros grains à une extrémité. Mais la croissance est rapide, ce qui implique de faire ensuite la transition vers un bac de 200 à 300 litres au moins. La nage ne pose aucun problème aux adultes, aussi la profondeur est-elle un souci secondaire pour eux. A titre d’exemple, comptez 25 à 75 cm de profondeur pour une tortue de 10 à 20 cm.

    N’en déplaise à son allure robuste, ce petit cuirassé exige une eau de qualité, un paramètre souvent négligé, ce qui limite alors largement son espérance de vie à nos côtés. Une puissante filtration s’impose également, idéalement avec un filtre à cartouches, efficace et facile à entretenir. Prévoyez des changements d’eau fréquents, de l’ordre d’un quart du volume par semaine et contrôlez régulièrement les paramètres. La température au point chaud doit être de 32 °C, celle au point froid de 25 °C. Des îlots artificiels doivent être aménagés pour lui permettre de lézarder au sec. Une lampe UVB à spectre complet vient quant à elle compléter l’équipement, pour favoriser la synthèse de la vitamine D3 qui permet aux tortues de synthétiser le calcium. La mise en place de quelques plantes, vivantes ou factices, procure quelques cachettes sécurisantes et agrémente le décor.

    La tortue géographique commune, Graptemys geographica (alimentation, maintenance, comportement)Dans son habitat naturel, elle consomme mollusques, crustacés, moules d’eau douce et insectes aquatiques. Elle se nourrit principalement le matin et en fin d’après-midi. En captivité, cette gourmande ne doit pas être suralimentée. Une adulte doit recevoir deux à trois rations par semaine tandis que les juvéniles ont besoin de manger tous les un à deux jours. Son régime alimentaire étant carnivore, il est possible de lui procurer le même type de nourriture que celui consommé à l’état sauvage au travers de crevettes, moules, escargots et autres. Les lentilles d’eau sont souvent appréciées également, en dépit de leur caractère purement végétal. Il existe également dans le commerce des aliments prêt à l’emploi destinés aux tortues d’eau, mais la variété reste de mise. Pensez à mettre à disposition en permanence un os de seiche, qui apporte un supplément en calcium bénéfique pour la croissance des os et de la carapace. Une supplémentation en calcium et en vitamine D3 est indispensable en dépit de cela pour un animal vivant dans une maison.

    Les mâles sont sexuellement matures entre 4 et 6 ans, les femelles vers 10 ans environ. En captivité, nombreux sont cependant les sujets qui n’excèdent pas les 5 ou 6 ans, faute d’être maintenus dans de bonnes conditions. Dans son milieu naturel, la reproduction a lieu du printemps à l’automne et la ponte entre la fin du mois de mai et la mi-juillet. La femelle pond en moyenne 10 à 12 œufs de 3,2 cm, à raison de deux ou trois fois par an. La ponte se produit la nuit. L’incubation dure ensuite 50 à 75 jours. La température détermine le sexe des petits, les mâles naissant lorsqu’elle est élevée et le femelles lorsqu’elle plus basse. A 25 °C, une majorité de mâles voient le jour et entre 30 et 35 °C une majorité de femelles.

    Note de la Rédaction : la qualité de l’eau est un paramètre essentiel de la maintenance de cette espèce, surtout lorsqu’il s’agit de juvéniles. Pour ces derniers, la filtration est souvent une gageure étant donné la faible profondeur d’eau à traiter. Par temps chaud, l’idéal serait de prévoir un transfert dans un bassin extérieur, pourvu que l’espace soit sécurisé pour protéger votre pensionnaire de prédateurs éventuels.

    La tortue géographique commune, Graptemys geographica (alimentation, maintenance, comportement)

    Sources :

    http://srelherp.uga.edu/

    http://animaldiversity.org/

    http://www.chelonia.org/

    http://www.enature.com/

    http://www.wildlifedepartment.com/

    http://www.virginiaherpetologicalsociety.com/

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