Le Psittacule à poitrine orange, ou Cyclopsitta gulielmitertii
Le Psittacule à poitrine orange, ou Cyclopsitta gulielmitertii, est originaire de l’Ouest de la Papouasie, de Papouasie Nouvelle-Guinée et d’Indonésie. Il a été identifié par Schlegel en1866. Il est parfois aussi référencé sous le nom scientifique d’Opopsitta.
Il mesure environ 13 cm de long, pour 28 à 35 g. Son plumage est d’un vert intense. Le dimorphisme sexuel est visible, ce qui est assez rare chez les perroquets. Chez le mâle, les joues sont jaunes, avec un trait bleu noir au milieu et un front bleu. La poitrine est orange (cf photo ci-dessous à gauche et à la fin de ce sujet). A la différence, la femelle présente une poitrine verte (cf photo ci-dessus à gauche et ci-dessous à droite). Elle porte du orange sur ses plumes oriculaires. Sur ses joues jaunes, la marque est plus large et visible que chez son partenaire. La zone bleue sur son front est plus réduite et le haut de sa gorge ombré de bleu ciel.
Il en existe sept sous espèces :
- Cyclopsitta gulielmitertii gulielmitertii, décrite ici, est l’espèce de référence
- Cyclopsitta gulielmitertii amabilis
- Cyclopsitta gulielmitertii fuscifrons
- Cyclopsitta gulielmitertii melanogenia
- Cyclopsitta gulielmitertii nigrifrons
- Cyclopsitta gulielmitertii ramuemuensis
- Cyclopsitta gulielmitertii suavissima.
Dans son milieu naturel, le Psittacule à poitrine orange se regroupe en de petites colonies vivant dans la savane, la plaine et les milieux forestiers humides. Il se nourrit de fruits directement dans les arbres, notamment de figues un mode d’alimentation d’où il tire son nom anglais de « fig parrot » mais apprécie aussi insectes, graines et nectar.
C’est un animal calme et peu bruyant. Il s’accorde plus facilement avec ses semblables qu’avec les humains. Ce n’est donc pas une espèce à privilégier si l’on recherche un contact physique et des démonstrations d’affection. C’est un oiseau à admirer plutôt qu’à cajoler ou manipuler. Il nécessite une volière de 2 m de long et 1,60 m de haut à 2 m, car il est vif et doit se dépenser. Des plantations doivent y être faites, pour parfaire son bien-être.
En captivité, on le nourrit avec un mélange de graines pour grande perruche, assorti de fruit frais et secs, bourgeons et nectar. Un apport en nourriture vivante peut être fait durant la reproduction. Un os de seiche doit par ailleurs être mis à sa disposition.
Dans la nature, le nid est édifié dans un buisson ou une termitière. En volière, il se reproduit sans grande difficulté. Il faut lui fournir un nid-boîte. Les dimensions idéales sont de 10 cm de large par 25,5 cm de haut. La femelle pond en général deux oeufs blancs, qu’elle va couver durant 18 à 21 jours.
Les petits naissent nus et aveugles. Ils sont nourris par leurs parents jusqu’au sevrage, et prennent leur envol autour de 5,5 à 7,5 semaines. Ils pèsent alors de l’ordre de 32 à 35 g.
L’UICN le classifie comme faisant l’objet d’une préoccupation mineure en ce qui concerne sa préservation à l’état sauvage. Il est rare en captivité, sans doute du fait de ses rapports difficiles avec l’Homme et de ses besoins en termes d’espace.
Sources :
http://www.parrots.org/
http://www.birdlife.org/
http://worldbirds.eu/
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