Comment choisir une anémone de mer, ou Actiniaria, pour nos aquariums marins ?
Les anémones de mer sont souvent considérées, à tort, comme des plantes marines. Or, elles n’en ont que l’apparence. Ce sont en fait des invertébrés.
Elles se déplacent, se nourrissent de poissons et petits crustacés, qu’elles neutralisent au contact de leurs tentacules produisant une toxine. Pour choisir une anémone, assurez-vous tout d’abord qu’elle soit adaptée au bac auquel vous la destinez. En effet, elles ne conviennent pas à un bac récifal, car elles mettraient en danger les coraux qui s’y trouvent, alors brûlés sur leur passage. Un bac spécifique est plus indiqué, surtout s’il est doté de roches et d’une couche confortable de sable, ce qui permet à la plupart des variétés de s’acclimater. Il est important de bien les sélectionner lors de l’achat, car elles sont d’une grande fragilité.
Observez tout d’abord leur aspect général. Si vous avez préalablement pris soin de vous documenter à ce sujet, il vous sera plus facile de l’évaluer.
Une anémone en bonne santé doit être relativement ferme et tout en volume. Son pied doit être exempt de blessure. Si les tentacules ne sont pas déployées correctement, passez votre chemin. Sa bouche doit être en bon état et bien fermée. Si elle est ouverte, il y a généralement un problème de santé, un stress subi durant le transport ou la récolte, etc.
Une anémone qui se nourrit est généralement en bonne santé, aussi est-il idéal de pouvoir l’observer lors du nourrissage pour s’en assurer, quitte à revenir plus tard si elle a déjà mangé. Si le vendeur trouve mille excuses pour ne pas s’exécuter, il ne faut pas vous acharner à vouloir l’acheter. Une odeur suspecte doit vous alerter. Le stress dû aux infections bactériennes générées par l’acheminement peut en être la cause.
Quelles que soient les précautions prises, le taux de perte est extrêmement important, surtout lors de l’introduction des premiers sujets. Un bac spécifique permet d’augmenter les chances de réussite. Mais partez du principe qu’il vaut mieux acheter un sujet qui vous paraît sain plutôt qu’un autre chétif et maladif, car le second, malgré vos efforts, a toutes les chances de ne pas s’en sortir.
Source : angelk
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