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    L’intelligence collective chez les animaux sauvages

    L'intelligence collective chez les animaux sauvagesSi certains animaux mènent une vie solitaire, certains ont décidé de vivre en groupe pour faire face aux prédateurs et aux imprévus, en mettant l’intelligence de chacun au service du groupe. C’est ce que l’on appelle  » l’intelligence collective « .

    En Afrique, d’énormes troupeaux de gnous se réunissent pendant la migration et accompagnés de quelques zèbres. Des scientifiques ont constaté que les gnous utilisaient l’intelligence collective, alors que le zèbre ne faisait appel qu’à sa propre intelligence, faisant cavalier seul. Les chercheurs ont estimé que l’intelligence d’un zèbre était dix fois supérieure à celle d’un gnou. Pourtant, il semble que grâce à l’intelligence collective, les gnous s’en sortent nettement mieux que les zèbres. Pendant leur migration, ils doivent traverser des fleuves. Arrivés devant ces derniers, ils gnous s’arrêtent et hésitent en voyant l’eau ainsi que les crocodiles qui attendent leur déjeuner. Mais les autres gnous arrivent précipitamment, poussant ceux qui hésitent.

    L'intelligence collective chez les animaux sauvagesC’est alors que tout ce monde se jette à l’eau, tout le groupe passant massivement au même endroit. Devant cette masse d’animaux qui déferle devant eux, les crocodiles rebroussent chemin. Pendant ce temps, les zèbres traversent quant à eux individuellement le cours d’eau et certains d’entre eux serviront de casse-croûte aux sauriens, qui n’ont qu’à faire leur choix devant ce buffet mobile. D’autre part, lorsqu’ils se trouvent face à une berge trop abrupte pour être gravie, les gnous se divisent en plusieurs groupes pour trouver un passage. Dès que l’un d’entre eux le trouve, les autres le suivent, les zèbres se décidant alors à leur emboîter le pas.

    Les fourmis ont également recours à l’intelligence collective. Lorsqu’elles recherchent un nouvel endroit pour construire leur fourmilière, elles forment une grande ligne parcourant la distance nécessaire. Pendant cette traversée, si elles rencontrent des prédateurs ou des proies, elles font masse pour anéantir toutes créatures sur leur passage. Si un prédateur tel que la mante religieuse vient à attraper l’une d’entre elles, cette dernière dégage avant de mourir une phéromone, qui sert d’alarme olfactive pour le reste de la colonie. A ce moment là, un groupe de fourmis soldats se dégage des troupes pour attaquer le prédateur, qui deviendra en peu de temps une proie à son tour. De même, pendant les périodes de pluie, lorsque la fourmilière prend est inondée, il est important de sauver la reine et les petits. Toutes les fourmis mâles forment alors un radeau en se regroupant, tandis que les femelles conduisent la reine et la future progéniture dans un abri sec.

    L'intelligence collective chez les animaux sauvagesEnfin, les travailleurs à bec rouge (Quelea quelea) sont des oiseaux qui vivent en colonie. Ils ont besoin de se désaltérer régulièrement, mais pour ne pas succomber aux serres de certains oiseaux de proie, utilisent une méthode originale. Pendant que les plus anciens s’abreuvent, les plus jeunes et les plus craintifs montent la garde sur des branches assez hautes, afin de voir les prédateur venant du ciel, tandis que ceux qui occupent les branches les plus basses veillent à ce qu’aucun prédateur terrestre n’approche. Lorsque les plus âgés et les plus intrépides ont bu, ils prennent la place des autres, qui vont pouvoir à leur tour étancher leur soif. De plus, si le rapace continue son approche une fois l’alerte donnée, l’envol simultané de centaines d’oiseaux l’empêche d’en viser un en particulier. Cette illusion d’optique peut sauver la vie des travailleurs à bec rouge.

    Les animaux ont compris avant les hommes qu’en s’unissant ils pouvaient se protéger, se renseigner et réussir à survivre en utilisant le savoir et l’intelligence de chaque individu du groupe. Tous se mobilisent pour favoriser la préservation de ce qui est le plus précieux pour leur espèce, souvent aux dépends de leur propre existence. Ce n’est pas l’individu qui prime, mais la survie du plus grand nombre, voire celle du cœur du groupe déjà formé, afin que le Phœnix renaisse de ses cendres.

    L'intelligence collective chez les animaux sauvages

    Source : Planète plus 

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